Fibre optique et faune locale : quand les animaux deviennent un facteur de risque réseau

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Installer la fibre, ce n’est pas toujours une affaire d’humain. Dans certaines zones, les animaux deviennent des acteurs imprévus mais bien réels des incidents réseau. Rongeurs, oiseaux, insectes… Ils grignotent, nichent, déplacent ou dégradent les installations fibre, souvent sans qu’on s’en aperçoive immédiatement. Pour les installateurs comme pour les entreprises en maintenance, cela peut devenir un vrai casse-tête.

Des intrus inattendus… mais fréquents.

Sur le terrain, les techniciens fibre sont de plus en plus confrontés à des cas d’incidents liés à la faune :

  • Câbles rongés dans des gaines techniques par des rats ou des souris.

  • Nidification dans les armoires de rue, avec des conséquences sur la ventilation ou les branchements.

  • Insectes et petits animaux qui s’introduisent dans les boîtiers, causant des perturbations invisibles.

Dans les bâtiments anciens, les zones industrielles désaffectées ou les zones rurales, ces situations sont loin d’être anecdotiques.

Quelles solutions pour anticiper ces risques ?

Gaines renforcées anti rongeurs.

Fabriquées en matériaux composites ultra-résistants, ces gaines protègent les câbles même dans des zones sensibles (locaux techniques partagés, sous-sols, tranchées ouvertes). Leur structure empêche la perforation par les dents des rongeurs, réduisant drastiquement les pannes liées à la mastication de câble.

Embouts de protection hermétiques.

Lorsqu’un câble est laissé en attente, même pour quelques heures, il peut être la cible d’un animal curieux. Les embouts étanches évitent toute infiltration ou morsure pendant les pauses ou les phases intermédiaires de chantier.

Mini grilles filtrantes pour boîtiers.

Discrètes mais redoutablement efficaces, ces grilles empêchent les insectes ou les petits animaux d’accéder à l’intérieur des boîtiers d’accès ou des armoires extérieures, tout en assurant la ventilation.

Le coût caché d’un incident animalier.

Un câble rongé n’est pas toujours immédiatement visible : il peut générer une microcoupure ou une atténuation partielle du signal, difficile à diagnostiquer. Résultat : retour SAV, perte de temps, insatisfaction client. Et si le boîtier a été endommagé par une infiltration ou un nid, c’est toute la pose qu’il faut refaire.

Un seul incident peut annuler la rentabilité d’un chantier.

Bonnes pratiques complémentaires :

  • Informer le client final de ce risque, surtout en zone rurale.

  • Inspecter visuellement les gaines et coffrets lors des maintenances.

  • Ne jamais laisser un câble sans terminaison, même temporairement.

  • Privilégier les passages protégés ou en hauteur dès que possible.

mieux vaut prévenir que reposer.

Les animaux ne suivent pas les plans d’ingénierie. Mais vous, vous pouvez anticiper leurs imprévus. Simples à intégrer, elles évitent des retours coûteux et protègent durablement vos réseaux.

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